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  • mise à jour

    • Le 28/01/2011

    Je sais que je me fais rare sur ce site, mais pour que je puisse parler de ce que j'écris, il faut que... j'écrive.

    Je ne suis pas rester inactif ces derniers temps et je peux annoncer que j'ai terminé la rédaction d'un épisode du poulpe.

     

    Le poulpe ? Kesako.

     

    En fait, lors du salon du livre de Colmar en novembre 2010, j'ai rencontré Jean-Bernard Pouy, le créateur de cette série. C'est lui qui, avec son roman "la petite écuyère a cafté" a défini le personnage de Gabriel Lecouvreur. Ce personnage d'enquêteur indépendant et un brin libertaire est revenu ensuite dans de nombreux romans tous d'une plume différente. Ils sont édités chez "La Baleine" et certains ont connu une seconde vie chez Librio.

    Le Poulpe a aussi été adapté au cinéma par Guillaume Nicloux avec Jean-pierre Darroussin dans le rôle titre et Clotilde Courraux dans celui de sa petite amie : Cheryl. C'est pour moi un film absolument culte et incontournable dont je ne me lasse pas d'entendre les répliques.

     

    J'ai sympathisé avec JB Pouy et il m'a suggéré d'écrire un Poulpe et de le proposer à la Baleine.

    C'est désormais chose faite !

     

    Chaque poulpe est doté d'un titre en jeu de mots. "Ouarzazate et mourir", "L'antiziclon des atroces", "Nazis dans le métro" etc...

     

    Le mien s'appellera "Lâches déraisons" s'il est accepté et se passe à Colmar dans le milieu Vannier à l'approche de Noël.

    De toute façon, s'il est refusé, j'aime tellement l'histoire que je la remanierai en gommant les traces du poulpe et en faisant naître un nouveau héros.

    Réponse dans un mois.

     

    Sinon, "un faisceau de présomptions" est en phase finale d'édition chez Edilivre et on devrait bientôt pouvoir le trouver en librairie. Je ne suis pas sûr de poursuivre ma collaboration avec Edilivre au-delà de ce titre, car le système de distribution me semble bien sommaire. Le seul intérêt étant de faire exister l'ouvrage, mais cela pèche sacrément quand il s'agit de le vendre...

    là encore, il faut attendre...

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  • du problème de mener une enquête

    • Le 01/12/2010

    Le cercle d'agréables compagnies (3)

     

    Une chose dont on ne se rend pas compte quand on lit une histoire policière, c'est que c'est rudement compliqué de mener une enquête. Dans le cas de mon histoire, je m'étais rajouté un problème supplémentaire si je voulais garder une certaine logique. Mon héros n'ayant aucune légitimité pour cela, il fallait que j'évite l'écueil du néophyte qui devance les services de police en interrogeant à tout va des gens qui n'ont aucune raison de lui répondre...

    En fait, j'ai rapidement pris le parti d'inscrire les doutes de mon personnage dans le texte. Il ne mène pas vraiment une enquête, il la subit. Cela m'a permis de contourner le maximum de situation illogique. Ce personnage se concentre sur son but principal : trouver un coupable meilleur que lui !

    Ce n'est d'ailleurs que lorsqu'il est innocenté qu'il se met à aider la police. Cette aide restant quasi-anecdotique.

    Beaucoup de lecteurs se sont inquiétés que je ne livre pas de "vraie" fin à cette enquête. La raison est simple : arrêter le coupable n'est pas la priorité du héros, et le roman est écrit à la 1ère personne ! Je suis donc resté logique (je crois) jusqu'au bout.

     

    Mais je n'en avais pas fini avec ces personnages...

     

    à suivre.


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  • bienvenus à tous

    • Le 29/11/2010

    Ce petit billet pour accueillir tous les nouveaux venus sur ce blog. Tous ceux qui sont parvenus jusqu'ici après m'avoir rencontré sur le 21eme salon du livre de colmar.

    Donc, Bienvenus à tous !

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  • ça se complique

    • Le 11/11/2010

    Le cercle d'agréables compagnies (2)

     

    Quand on a un personnage, un décor, quelques personnages annexes, voire même une victime, on pourrait penser qu'on a un roman. Et bien détrompez-vous, j'avais bien tout ça, mais pas le début du commencement d'une intrigue.

    En gros, je savais qui allait mourir, où ça allait se faire, mais absolument pas comment, pourquoi et surtout par quel moment j'allais rendre tout cela intéressant.

    Et puis, il doit exister un dieu pour ceux qui ont l'énorme prétention d'écrire. Au détour d'une phrase, j'ai rajouté un détail qui paraissait être à la démesure du lieu que j'étais en train de construire. C'est cette phrase, ce détail technique qui a construit mon intrigue.

    Quand j'étais plus jeune, j'écrivais des "Murder Party" pour faire jouer nos copains. Un peu comme dans certains romans d'Agatha Christie, on se retrouve entre pote dans un appartement ou même un local exotique (qui peut aller d'un chalet dans les Vosges au QG glacial de la Ligue Communiste Révolutionnaire). Chacun à un rôle et doit sauver sa peau en atteignant un but fixer. . C'était bien avant l'avènement d'internet et des scénarios à télécharger, il nous fallait tout écrire ! Si la plupart du temps cela finissait en un joli bazar (je me suis retrouvé pendu dans un grenier et on m'a même tiré dessus avec un pistolet chargé à blanc...), les meilleures soirées étaient celles où on construisait "un planning". Les joueurs apprenaient un emploi du temps durant lequel un meurtre avait été commis puis tentaient de recouper les témoignages pour démasquer l'assassin et trouver son mobile.

    Cette atmosphère surannée de vieille Angleterre était exactement ce que je désirais obtenir dans mon roman, avec un brin de modernité. Alors j'ai procédé de la même façon. J'ai construit un déroulement, je l'ai embrouillé, refait, réembrouillé pour parvenir à une version acceptable.

    Les mobiles étaient encore assez flous, mais finalement, au fur et à mesure, la petite collection de personnages que j'avais s'est organisée

    Il me restait un problème de taille à régler : comment fait-on pour mener une enquête ?

     

    à suivre...

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  • On passe aux choses sérieuses...

    • Le 09/11/2010

    Le Cercle d'Agréables Compagnies

     

    Juste après avoir bouclé l'édition de "La Spirale du Domino", j'ai senti que le déclic que j'attendais s'était produit. J'étais persuadé de pouvoir assumer la masse d'écriture que nécessitait un roman. Et ça tombait bien, j'avais une idée de personnage qui pouvait porter ce projet.

    En fait j'avais même 2 chapitres écrits qui s'accommodaient bien au commencement d'une histoire.

    Comme je l'ai dit, je suis très sensible à mes lectures. Elles percolent lentement en moi et parfois je sens ressortir le style des auteurs que j'ai lu, dans une version personnalisée bien sûr. C'est le cas pour le prologue et les quelques premiers chapitres de ce qui deviendra mon premier roman. 

    Lorsque j'ai écrit ces prémisses je sortais de deux romans de l'excellent Douglas Adams. C'est un auteur anglais assez prolifique et complètement barré qui a écrit la fresque sciencefictionesque délirante : Le guide du routard galactique.

    En fait, il n'a pas produit que ça, il a aussi collaboré avec les monty Python, a suggéré à David Gilmour le nom du dernier album de pink Floyd (The Divison Bell) et a aussi écrit deux romans policiers avec comme héros Dirk Gently, un détective holistique. Le ton est inimitable, et je n'ai pas tenté de l'imiter, mais lors de l'écriture j'ai retrouvé une part du rythme sautillant que j'avais perçu lors de la lecture.

    Me voilà donc parti dans l'écriture de ce que je voulais être un roman, à construire un personnage, à l'étoffer pour qu'il prenne vie.

    Le titre de travail était "Serial Killer non pratiquant", car Richard Martin était à l'origine un demi-fou qui s'attachait à dissimuler toutes les parties de son existence pour se venger d'une erreur judiciaire. Ses motivations faisaient de lui une sorte de personnage angoissant qui avait toutes les caractéristiques du Serial Killer, sans passer à l'acte.

    Il vivait des revenus d'un club de gens fortunés où j'avais prévu d'entasser bon nombre de personnages vraiment dingues et excentriques.

     

    Ceux qui ont lu le livre peuvent constater que l'essentiel du roman est là.

    Il ne manquait plus qu'une histoire à raconter avec ça...

     

    à suivre... ici

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  • et l'épilogue alors ?

    • Le 08/11/2010

    La Spirale du domino - épilogue

     

    J'en étais donc avec mes interrogations sur la longueur des textes déjà écrits, qui dépassaient en trois nouvelles la totalité du recueil "Un état d'esprit". J'avais ainsi commencé la procédure de mise en recueil, qui passe par une série de relecture et surtout par l'activation des talents créatifs (immenses) de mon ami Corojema pour la couverture. Le recueil devait s'appeler "Ellipses" ou "Trois ellipses".

     

    Et justement lors des relectures de ces textes, je me suis rendu compte que je les avais liés d'une manière ou d'une autre. Le terrain de chasse de mon héroïne de "Bouffée d'air" était le même quartier que le vol dans "Ellipse", et je racontais l'histoire tragique de mon joggeur assassin en arrière plan d'hypothermie. J'ai donc décider de boucler ce collier de perles et de les relier ouvertement. 

    C'est ainsi qu'est né cet épilogue. J'ai repris le personnage du Détective (qui ne sera nommé Adrien Hortiz que dans mon second roman) et j'en ai fait le fil conducteur, le témoin extérieur pour cette suite.

     

    Le titre choisi ne convenait plus, alors j'ai décidé d'utiliser l'analogie de la construction en domino où chaque pièce fait tomber la suivante. Ce fut un choix amené par la construction même de l'épilogue, où le détective assiste à un meurtre, puis un autre avec inversion victime/meurtrier, un troisième etc...

    Vous le croirez ou non, une fois que les textes furent finis, la couverture presque terminée, le titre considéré comme définitif, je me suis rendu compte que j'utilisais déjà cette métaphore dans les premières lignes de "Bouffée d'air" ! Alors que cette histoire avait été écrite plusieurs mois auparavant, avant même que l'idée d'un recueil ne soit envisagée...

     

    Quoiqu'il en soit, "La Spirale du Domino" est un travail très cher à mon coeur. J'ai l'impression d'avoir grandi en l'écrivant et je reste fier qu'il fut le premier a avoir touché un comité de lecture pour le faire éditer. J'ai même eu 3 propositions d'édition pour ce même recueil !

    Il fut aussi mon premier pas vers la construction d'un roman.

    Quelques mois après je me lançais dans la rédaction du "Cercle d'Agréables Compagnies"

     

    A suivre...

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  • Hypothermie des souvenirs (2)

    • Le 05/11/2010

     

    La Spirale du Domino -  Hypothermie des souvenirs (2eme partie)

    Cette nouvelle a une place particulière dans mon esprit. Comme je l'ai déjà dit, c'est la seule que j'ai écrite deux fois, mais surtout c'est la seule histoire que je vivais en quasi-simultanéité dans mon quotidien. Je vous rassure en précisant que je ne me suis pas retrouvé enfermé dans un congélateur pour l'écrire. Par contre, c'est au moment où j'avais décidé de me lancer dans la réécriture de cette histoire, que j'ai reçu un mail me rattachant à d'anciennes connaissances de ma (pas si) lointaine adolescence. Je le fais dire par mon héros dans la nouvelle, j'ai gardé, comme tout le monde, des attaches avec certaines personnes rencontrées durant ces années bénies (ou maudites, au choix). Mais durant quelques mois, j'ai repris contact avec un nombre d'entre elles assez impressionnant. J'étais donc extrêmement proche des sentiments que je faisais ressentir à mon héros...

    Bien sûr, il y a toujours un moment où les nécessités du récit prennent le pas sur les parcelles de réalité qu'on insuffle dans l'histoire. Mais l'effet ressenti reste indéniable. J'ai vécu en compagnie de cette histoire de manière plus proche qu'aucune autre. Ce sentiment a été renforcé par la disparition terrible d'une véritable amie retrouvée pendant cette période. Mon premier roman lui est dédié et elle me manque, encore aujourd'hui, beaucoup.

     

    Quand j'ai mis le point final à cette nouvelle, je me suis rendu compte que le total des pages écrites dépassait, en trois textes seulement, celui de mon recueil précédent. Il devenait évident que je me dirigeais vers une nouvelle compilation. Mais...

     

    à suivre...

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  • Hypothermie des souvenirs (1)

    • Le 04/11/2010

    La Spirale du Domino - Hypothermie des souvenirs (1ere partie)

     

    Quand on recommence à écrire après une longue (très longue) période d'arrêt, c'est incroyable avec quelle facilité les mots s'enchaînent et se bousculent presque au portillon. Je pourrais utiliser une métaphore où des plumes viennent s'épancher sur le papier, mais le fait est que je n'écris pas à la main, mais plutôt directement à l'ordinateur.

    Enfin... J'écrivais directement à l'ordinateur. Mon processus actuel suit plutôt cette succession : un premier jet dans mon petit carnet, puis je frappe le texte en le réécrivant. Je relis ensuite le chapitre produit, je le corrige et le modifie. Puis viendront la demi-douzaines de correction lorsque la totalité de la nouvelle ou du roman sera achevée.

     

    Si je parle de réécriture en introduction de ce billet, c'est que justement, la nouvelle dont il est question aujourd'hui a été réécrite entièrement. Pas en vue d'amélioration, non, mais bien parce que je l'ai perdue !

    J'avais commencé, il y a très longtemps, une histoire avec un personnage, une femme, prisonnier d'un congélateur de supermarché. Le texte était une série de flasback sur ce qui avait amené mon héroïne dans cette inconfortable situation. On y suivait par ailleurs les déboires d'une pie à l'aile cassée dans un bac de congélation de la surface de vente, et d'une équipe de techniciens du réseau électrique tentant et réussissant à remettre en marche le courant coupé par un orage (condamnant par ailleurs l'héroïne à une mort congelée...). J'avais vaguement à l'esprit en l'écrivant un épisode d'un ancien "colombo" où un jeune homme se fait enfermer dans une chambre forte et réussit à dénoncer sa meurtrière (une vieille dame qui écrit des romans à suspense) en laissant un message caché dans une ampoule et en gravant une flèche sur des casiers avec sa boucle de ceinture.

    Mais il n'est pas nécessaire que je vous parle plus avant de cette nouvelle avortée : Je l'ai perdue ! Impossible de retrouver la moindre parcelle de texte de cette histoire. Entre un déménagement, un changement d'ordinateur et sans doute un manque de soin de ma part, plus aucune chance d'en trouver une trace. C'est donc avec uniquement des souvenirs de ce que je racontais que j'ai entamé la rédaction de celle-ci.

    Vous noterez que la pie est devenue un corbeau. Pourquoi ?

    D'abord pourquoi une pie ? C'est un animal peu courant dans les supermarchés, plus habitués aux moineaux et autres pigeons.

    Il faut être un amateur du groupe de musique "MARILLION" pour aimer particulièrement la pie. Elle est présente sur les pochettes mythiques du groupe. Quand ces pochettes racontaient encore une histoire, un concept.

           

    C'est elle qui symbolise le désir d'attachement à la réalité que ressent le héros (chez Marillion, on dit "le jester"), à l'opposé de son adversaire "Le Caméléon" qui n'a pas de couleur propre et se maquille pour s'adapter à son monde.

    J'avais aussi en tête la chanson folklorique d'un groupe français des années 70 : Malicorne et particulièrement le titre "Margot" de l'album Almanach. Vous voyez que les influences sont diverses... Mais j'avais déjà utilisé le plumage éclatant de contraste de la pie pour la nouvelle "Le temps de la peur" et je m'étonnais de constater la multiplication des corbeaux dans notre paysage. Le fait que ce volatile est l'oiseau fétiche de Stephen King, qui le met à toutes les sauces dans mes romans préférés, n'est sans doute pas étranger à mon choix de changement d'espèce... Sans oublier la nouvelle d'Edgar Poe "The Raven", merveilleusement mise en musique par Alan Parson que j'ai déjà cité sur ce blog...


     

    Je pense en avoir assez dit pour aujourd'hui... à suivre...


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