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  • Pour passer de l'un à l'autre...

    • Le 07/10/2010

    Aujourd'hui, plus de traduction approximative de noms de personnages. Plus de groupes de musique électronique des années 70.

    Je vais m'adresser essentiellement à ceux qui ont lu tous mes romans. Ceux qui ne l'ont pas fait, euh... vous pouvez réparer cette impardonnable lacune en courant acheter ceux qui vous manquent (sauf si vous êtes sylvie et que vous n'en avez lu aucun en les ayant tous dans vos étagères...).

    J'aime bien mettre des personnages ou des lieux en commun dans mes histoires. Le point culminant de l'exercice étant le recueil "La Spirale du Domino" où les quatre nouvelles principales s'interconnectent pour former une histoire complète finalement.

    Justement, dans la Spirale du Domino, un enquêteur privé apparaît dans deux nouvelles. Tout d'abord dans la seconde partie de "Ellipses" puis dans la nouvelle de conclusion "Epilogue : chutes, enchaînements et conséquences". Cet enquêteur n'est pas nommé, mais il est brièvement décrit. Cette même description est reprise dans "Un faisceau de présomption" quand il s'agit de rencontrer Adrien Hortiz, le détective privé embauché par le mari de la victime. C'est donc lui qui fait le lien entre ces deux ouvrages.

    De même, l'adjoint de la commissaire Bastélica apparaît brièvement dans "Le Cercle d'Agréables Compagnies" et a une vraie place dans "Le Faisceau de présomptions". Laurent Maltosi, c'est lui, fait aussi le lien avec une nouvelle qui se nomme "Pour moi, ils sont muets". On reconnaît un fait divers à l'origine de l'histoire dans le passé décris pour le jeune adjoint.

    Dans le même recueil, deux nouvelles sont placées à la suite l'une de l'autre et, sans être interconnectées, ont le même lieu, une banque, en commun. Dans "Automne froid", c'est le théatre du Hold-up, dans "La vie des autres", c'est le point de départ de l'errance du personnage principal.

    Ces nouvelles sont présentes dans l'édition collector "Un état d'esprit" ou dans la version éditée par Edilivre de "La spirale du Domino"

     

    Demain je vous donnerai quelques pistes pour comprendre quels sont les lieux derrière les lieux...

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  • nom des personnages, dernière clé

    • Le 06/10/2010

    Alain Pasteur

     

    Ce personnage est parfaitement atypique parmi les autres. Peut-être parce qu'il n'apparaît que dans un seul chapitre et que ce chapitre a été rajouté une fois faite la rédaction globale de l'histoire. Pour tout vous dire, j'écris de façon assez linéaire, et il est rare que je n'écrive pas le chapitre 4 après le chapitre 3 et juste avant le chapitre 5. Ce fut le cas pourtant pour l'apparition de Alain Pasteur.

    Le procédé reste le même, Alain Pasteur n'est que la traduction de Alan Parson. Comment en aurait-il pu être autrement pour cet homme dont la profession est de réaliser des "projets". Je fais bien sûr référence au groupe Alan Parsons Project qui fut fondé par ledit Alan parson, ingénieur du son de génie, et Eric Woolfson qui resta dans l'ombre. Ensemble, ils ont commis une dizaine d'albums et un bon nombre de tube, dont le très connu "Eyes in the sky".

        

     

    Voilà, c'est la fin du tour des noms des personnages du Cercle d'Agréables Compagnies. Pour conclure, je peux donner la génèse des autres personnages :

    Richard Martin : il devait s'appeler tout d'abord Muller, puis j'ai décidé de gommer les allusions trop évidentes à l'Alsace. Il me fallait le patronyme le plus répandu en France.

    Julia Bastélica : Ce n'était tout d'abord qu'un personnage secondaire, une présence policière dans le roman. C'était d'ailleurs un homme dans la première version, puis l'idée d'en faire une femme s'est imposée. Elle a hérité d'un nom tiré directement d'une carte de la Corse punaisée au mur à coté de mon bureau. On n'apprend son prénom que dans "Un faisceau de présomption" où elle prend la place principale.

    Bartholomé Kubianovitch : Je n'ai aucune explication pour la génèse de ce nom biscornu. J'adore le personnage qui est mon souffre-douleur et pourtant le seul pour qui j'ai une véritable tendresse.

    Demain je dévoilerai quelques liens qui relient entre eux les différents personnages et romans...

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  • pour compléter le trousseau, clé n°4

    • Le 05/10/2010

    Michel Huygens

     

    Celui-ci n'est pas un nom déguisé, il a juste récupéré un "s", et je ne saurai dire pourquoi. Il s'agit en fait de Michel Huygen, le fondateur du groupe Neuronium. C'est toujours un groupe de musique électronique des années 70. Un groupe espagnol qui a inventé le concept de Psychotronic Music. En faisant des recherches pour la rédaction de ce billet, j'ai découvert que le groupe existait encore et sortait régulièrement des albums.

     

    Dans la vision globale que j'ai de ce personnage, il a toujours été pour moi un clone de Richard Branson, le patron charismatique de Virgin. Mais je lui ai rajouté la couche (un peu outrancière) de la panoplie du gothique flamboyant. On peut noter que l'anecdote citée par le personnage au sujet des téléchargements que certains voudraient compter comme des ventes réelles, est très régulièrement mise en avant par les maisons de disques pour se plaindre de la baisse des ventes. La recherche d'un coupable plutôt que d'une solution étant un sport internationalement pratiqué...

     

    Demain, je dévoilerai l'autre face de Alain Pasteur. Si vous n'avez pas encore deviné qui cela peut être...

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  • clé n°3

    • Le 04/10/2010

    Sir Nicholas Oldmayor.

     

    Bon, j'étais lancé dans les noms de stars de la musique électronique avec Mike Oldfield et Tangerine Dream. Il fallait bien que je continue par l'artiste incontournable du genre. Mais là, il a fallu que je m'accroche pour transformer son nom. Alors suivez bien.

    Le monsieur est allemand alors il a été facile de transformer son prénom "Klaus" par un "Nicholas" bien senti. Jusque là rien d'extravagant.

    Puis j'ai pris mon dictionnaire Allemand Français et j'ai recherché le mot "Schulze". Il s'avère que c'est une forme archaïque pour dire "Maire". Le mot actuel étant "Bürgermeister". Qu'à cela ne tienne, mon personnage sera donc un "vieux maire" ou OldMayor en anglais.

    Si vous avez tout suivi jusqu'ici, vous avez compris que je parle de Klaus Schulze qui est certainement le pape de la musique électronique. Ses albums sont très difficiles d'accès pour les oreilles du grand public, mais il y a pour moi quelque chose d'hypnotique dans cette musique. Néanmoins, je connais des gens qui qualifieraient cette suite de sons de synthèse comme étant du bruit. Sans compter qu'il a bercé mes premières découvertes musicales adolescentes...

      

    J'aime beaucoup ce personnage d'entrepreneur en BTP amoureux de belles voitures. Je l'ai fait mourir par hasard, au détour d'un passage. Parfois, j'ai un peu honte.

     

    Demain, on parlera de Michel Huygens

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  • clé du cercle n°2

    • Le 03/10/2010

    Le comte Edgar Sueño- Naranja.

     

    Là encore le principe est le même que pour Vieuchamps. Traduisez l'espagnol Sueño-Naranja et vous obtiendrez Rêve-Orange ou plutôt en anglais, à quelques approximations près (c'est moi qui écrit, je fais ce que je veux) : Tangerine Dream.

    Et là, la plupart d'entre-vous ne sont pas plus avancés...

    Sachez que dans la difficile genèse de la musique électronique des années 70, bien avant que Jean-Michel Jarre ne lance son Oxygène, et pas trop loin après l'invention des synthétiseurs, un groupe allemand régnait sur ce style de musique.

    Ce groupe, signé lui aussi par Virgin, se nommait Tangerine Dream. Il était le jouet et la création d'un homme : Edgar Froese. Le personnage tire son prénom de lui. Même si le grand public ne connaît pas leur musique, le groupe a toujours été très productif, passant de l'enregistrement d'albums studio très construits à des live quasi improvisés ou encore des musiques de films. Une centaine d'albums plus tard, ils existent encore, et sortent une dizaine d'albums par an au moins. Edgar se fait aider par son fils Jérome qui a apporté l'utilisation plus intensive de la guitare avec les synthés.

     

    Pourquoi mon héros est-il espagnol ? Tout simplement par ce qu'un personnage s'appelant Rêvorange, ça ne me plaisait pas... Parfois ça tient à peu...

    Demain je dévoilerai qui se cache derrière Nicholas Oldmayor. Là, je vous avoue que c'est tordu...

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  • Je vous laisse les clés...

    • Le 02/10/2010

    Non je n'ai pas décidé déjà d'abandonner ce site...

    Je vais juste essayer de livrer ici quelques clés que j'ai dissimulées ça et là dans mes livres.

    Encore une fois, vous pouvez vous poser la question de l'intérêt.

    Alors on va laisser tomber tout de suite avec cette interrogation. Ce site ne sert à rien. Il faut donc qu'il contienne des choses inutiles.

    Commençons donc :

     

    Le nom des personnages du cercle d'agréables compagnies

    Certains aurons remarqué que les personnages des membres du cercle ont des noms assez particuliers. Ils ne sont pas choisis au hasard.

    Michel Vieuchamps est la traduction française de Mike Oldfield, c'est le plus évident.

    Cet artiste anglais qui est connu du grand public par des chansons comme "moonlight shadow" et  la musique de la bande originale du film "l'exorciste", reste un de mes artistes préféré. D'ailleurs dans la description qu'on trouve du personnage on apprend que sa famille fabrique depuis toujours des cloches, puis des structures tubullaires. Ceci pour rappeler le chef d'oeuvre du monsieur : Tubular Bells (qui a été le premier disque édité par la toute jeune maison d'édition Virgin)

     .

    Reste à savoir pourquoi j'en ai fait un personnage détestable alors que l'original est la bonté même. La réponse est qu'il fallait que ce personnage soit détestable...

    Voilà c'est la première des petites clés cachées. Demain, je rajouterai l'explication du nom de Edgar Sueño-Naranja... Qui la trouvera avant ?

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  • Naissance

    • Le 01/10/2010

    Voilà, il est ouvert.

    Reste à en faire quelque chose...

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