Créer un site internet

Blog

  • Pour moi ils sont muets...

    • Le 15/10/2010

    Un état d'esprit - Pour moi, ils sont muets...

     

    Voici le texte qui marque largement le début de ma période "train". Si "Mourir, encore..." faisait déjà allusion à ce mode de déplacement, il est vraiment utilisé comme lieu principal dans cette nouvelle.

    Comme souvent, c'est le personnage lui-même qui est à l'origine du récit. Cela se passe en général de cette manière : un détail de ma vie quotidienne se présente avec plus de force que les autres, je m'en saisi et je tente de le pousser jusqu'à sa limite. Ce texte est un essai sur la confiance et sur la limite de moralité qu'on s'accorde chacun. Il a été écrit très rapidement durant les quelques aller/retour Strasbourg-Paris que je faisais régulièrement. Je n'ai pas de lectures ou de références auxquelles je pourrais le rattacher. L'histoire a été rédigée dans l'ébauche de ce qui devenait peu à peu mon style... En n'oubliant pas mon goût immodéré pour les points de suspension. Comme s'il fallait que je laisse traîner mes phrases. Ma lectrice principale de l'époque m'a un peu reproché le morbide de la découverte que fait mon héros. Mais, ça n'a fait que conforter mes choix d'écriture, car il fallait vraiment que je place mon personnage dans une situation limite. Et qu'allait-il faire quand il les aurait dépassées ?

    Quand j'ai repris les nouvelles contenues dans "un état d'esprit" pour complèter l'édition de la Spirale du Domino, j'ai à peine modifié ce texte. Mes lecteurs l'ont toujours beaucoup aimé et quand il a fallu que je donne de l'épaisseur à un policier, j'ai puisé dans cette nouvelle pour y rattacher le personnage de Laurent Maltosi. Elle doit donc avoir une place particulière dans mon coeur.

    Sans fausse modestie, j'irai jusqu'à dire que je l'aime beaucoup.

     

    Demain, je vous parlerai de "Un état d'esprit"

    Lire la suite

  • mourir, encore...

    • Le 14/10/2010

    Un état d'esprit - Mourir, encore...

    Quand on écrit des histoires qui ont la prétention d'entretenir un certain suspens, il y a des passages obligés.

    Une histoire d'amnésie en est un. Indéniablement.

    Mourir encore est cet exercice de style que je me suis imposé. J'ai tenté d'éviter le plagiat des scénarios de la série XIII ou des aventures de Jason Bourne. Qui d'ailleurs, s'auto-plagient entre eux. Qui de la poule ou l'oeuf ?.. Le traitement reste le même : je me réveille, je ne me souviens de rien, mais je suis un super agent aux réflexes qui tuent tout le monde... 

        

     

    Non, j'ai tenté d'en faire une analyse clinique et de comprendre les troubles collatéraux qui pouvaient surgir d'une telle situation.

    Au départ je voulais laisser au lecteur le soin d'imaginer la fin sans rajouter de précision. Je tenais à l'idée que l'amnésie n'est pas une rédemption et qu'on est rattrapé un jour ou l'autre par les actions qu'on a posées. Que l'on s'en souvienne ou pas. Je trouve qu'il y a quelque chose de bancal dans le milieu de la nouvelle, mais cela est largement rattrapé par la fin.

    L'idée de l'épilogue m'est venu lors d'un de mes voyages quotidien en train pour aller à mon travail. C'est d'ailleurs dans cette nouvelle que je parle pour la première fois de mon attachement à ce mode de déplacement. On retrouvera cet attachement dans quasiment toutes mes histoires (jusqu'aux romans).

    Cet épilogue est d'une cruauté sans limites, mais il me plait bien. Je trouve qu'il donne un souffle nouveau à toute l'histoire et qu'il conduit à se projeter dans le personnage encore plus loin de la simple fin.

    On retrouve aussi cette nouvelle dans l'édition de La Spirale du Domino. D'ailleurs, je suis l'ordre de cette édition pour programmer mes billets.

    Demain, vous aurez donc droits à une de mes favorites : "Pour moi, ils sont muets..."

  • Le passage

    • Le 13/10/2010

    Un état d'esprit - Le Passage

     

    Pour ceux qui ne l'ont pas lue, cette nouvelle n'a rien à voir avec le film de Réné Manzor avec Alain Delon où la mort à un ordinateur Bull. La marque de fabrication française, Môsieur !

    C'est un film qui a surtout été remarqué par la chanson titre de la B.O interprétée par Francis Lalane... En même temps, il est fort possible que plus personne ne se souvienne de ce film vraiment dispensable.

         

     

    Non, cette nouvelle a été écrite bien avant. C'est une histoire qui fait partie de ma mémoire auditive d'enfance. Mon père en a peut-être parlé au cours d'une discussion entre amis ou dans la famille. Je l'ai écrite d'une traite, comme si l'histoire m'était véritablement naturelle. J'ai néanmoins quelques doutes sur certaines phrases de la fin. A ma grande surprise elle a été choisie pour figurer dans "La Spirale du Domino" en texte complémentaire.

     

    Demain, on passe à du lourd et je vous invite à mourir... encore.

    Lire la suite

  • la vie des autres

    • Le 12/10/2010

    Un état d'esprit - La vie des Autres

     

    Je suis très sensible aux commentaires et appréciations des gens qui m'entourent. Cette nouvelle est née à la suite du compte rendu de lecture d'une des personnes qui avaient pris l'habitude de me lire à chaque nouveau texte. Cette fois-là, c'est la précédente nouvelle "Automne Froid" qui avait trouvé grâce à ses yeux. J'ai donc décidé d'en faire le point de départ de celle-ci. Enfin, le point de départ... Pour tout dire, j'avais commencé à écrire la scène du groupe de jeunes s'amusant dans une gravière, une atmosphère très détendue et globalement une ambiance de début de film d'horreur. Je m'étais arrêté là, sans savoir quelle suite lui donner. L'histoire s'est presque naturellement greffée sur ce début, mais plusieurs mois après !

    Le personnage du vagabond est lui aussi une réminiscence de mes lectures de Stephen King. Sans doute, son personnage principal du Fléau s'est-il accroché dans un coin de mon cerveau et a nourri la création du mien.

    Si j'avais à réécrire cette nouvelle aujourd'hui, elle serait peut-être un peu moins maladroite, en laissant plus de place au personnage lui-même, et sans tenter de maintenir un suspens qui se délite trop vite. Mais je dois dire que j'aime encore cette histoire. J'aime particulièrement son titre par exemple. Bien sûr elle fait partie des nouvelles retenues pour compléter l'édition officielle de la Spirale du Domino.

     

    Demain, nous irons faire un tour du côté du "Passage"

    Lire la suite

  • les origines...

    • Le 11/10/2010

    Chaque histoire a une origine, un point de départ. A partir d'aujourd'hui je vous livre ces instants initiaux qui ont fait naître mes nouvelles ou mes deux romans. Je ne connais pas encore l'ampleur de la tâche, qui s'apparente à de l'archéologie sans doute...

     

    Un état d'esprit - Automne froid

     

    Je voulais faire une histoire de hold-up. Une histoire simple qui convenait parfaitement à mon style d'alors : un homme raconte l'enchaînement des hasards qui l'ont conduit jusqu'à l'issue fatale. Comme une voix off sur le flashback d'un film. Comme énormément de textes écrits à cette époque reculée, on sent la marque de mes lectures dans la construction du récit. Je lisais énormément de roman de Stephen King, mais pas ceux de la frange fantastique. Ceux pour lesquels le poids de l'enfance est primordial, comme la nouvelle The Body par exemple qui donna ensuite une adaptation en un film extraordinaire : "Stand by me". Automne froid a ce ton de nostalgie pour moi.

    La nouvelle a été sélectionnée par EDILIVRE pour faire partie de l'édition de "La Spirale du Domino".

    Demain, un petit tour du côté de la vie des autres...

    Lire la suite

  • pour croiser le faisceau...

    • Le 10/10/2010

    Le Faisceau de présomptions est une suite du Cercle d'Agréables Compagnies. Pourtant il n'en reprend pas la structure et les héros y déambulent dans de nombreux lieux.
    Ainsi le premier qui est décrit dans le roman est un arrêt de la ligne 14 de la Capitale, une promenade bourgeois-bohème aux portes de Paris : Le cour St-Emilion, aussi nommé Bercy Village.Initialement, cette description était plus longue et intégrée dans l'embryon d'une nouvelle qui n'a pas (encore ?) vu le jour et dont il ne me reste que le titre "Le Moelleux de nos Souvenirs".

    Puis nos héros prennent un petit-déjeuner sur la terrasse d'un des nombreux cafés d'une place connue de tous les étudiants de Strasbourg. Située en bordure du Campus, beaucoup ignorent son nom, bien que nombreux soient ceux qui y abandonnent une grosse partie de leur bourse d'étude et des subsides parentaux.Elle s'appelle la Place Saint-Nicolas-aux-Ondes et accueillent sur ses trottoirs des noms d'établissement aussi mythiques que le Zouave ou le Giraf Café.

    Richard Martin s'en va ensuite dans les ruelles qui entourent la cathédrale de la capitale européenne, jusqu'à une place carrée abondamment décrite. Il s'agit de la Place du Marché Gayot ou la "PMG" comme disait alors des adolescents qui ne doivent plus l'être du tout à l'heure où j'écris. Il s'agit évidemment d'un autre haut-lieu de l'alcoolisme estudiantin...

    Dans la rue des Frères qui borde la PMG, on retrouve un libraire d'occasion où le héros est forcé de faire une pause. L'enseigne existe réellement et a bien repris les locaux qui étaient le siège auparavant d'un disquaire où j'ai travaillé une paire d'années. Chaque élément décrit dans le roman est véridique, y compris l'état des toilettes de la cour...


    C'est au tour de la commissaire Bastélica de se promener dans ce qui est le quartier de mon enfance : L'esplanade à Strasbourg. J'espère que mes lecteurs reconnaitront ce quartier qui me colle encore à la mémoire et qui est très présent dans mon coeur.J'y ai mis aussi la statue d'Athéna qui contemple la rue de Londres et qui a été ma voisine à deux reprises, j'ai effectivement successivement habité à sa gauche au n°18, puis, après un déménagement titanesque, à sa droite au n°22...

     

    Demain, je ne sais pas de quoi je vous parlerai...

    Lire la suite

  • en suivant le cercle...

    • Le 09/10/2010

    Les lieux du Cercle d'Agréables Compagnies.

    Autant le dire tout de suite le Cercle de Bartholomé Kubianovitch n'existe pas. Moi-même je n'en ai qu'une vision parcellaire. Chaque salon, chaque recoin décrit a fait l'objet d'une recherche de styles ou de détails. Par exemple, la dague utilisée pour le meurtre et décrite dans le chapitre 16 existe réellement.

    Il y a finalement peu de lieux qu'on puisse reconnaître dans ce roman. L'un d'entre eux est un bar assez prétentieux près du pont du Corbeau à Strasbourg. Les serveurs y sont en livrée comme dans une brasserie parisienne, mais tout y respire le plagiat et le clinquant. Il s'est donné le nom de "Montmartre" mais on est loin de l'atmosphère de la butte... J'en ai fait le point de rencontre de Richard Martin et Bartholomé Kubianovitch

    Certains m'ont demandé où se trouvait le Cercle. Techniquement, il n'est pas loin de Molsheim. Pourquoi cette ville que je ne connais absolument pas ? Juste parce qu'elle abrite l'usine Bugatti qui fabrique la voiture de série la plus chère au monde (à l'heure où j'écris, le record doit être battu...) : la Veyron.

    A ce propos, je n'ai rien d'un spécialiste ou d'un amateur de voitures de collection. Chaque détail sur les voitures d'Oldmayor a été longuement collecté puis injecté dans le texte. 

    J'ai n'ai pas non plus été en garde à vue pour me documenter sur les conditions de ce nouveau rite de passage de nos adolescents en mal de reconnaissance. Il m'a suffit de faire une compilation entre les différents témoignages, qu'on trouve assez facilement, et les procédures légales en vigueur.

    Et là vous découvrez que l'écrivain est un imposteur...

     

    Demain, je décrirai les lieux (plus nombreux) reconnaissables dans "Un faisceau de Présomptions".

    Lire la suite

  • mais où est-ce ?

    • Le 08/10/2010

    Je commence, avec ce billet, une nouvelle série. Après le nom des personnages, je vais vous donner ici les lieux qui m'ont inspiré ceux des romans ou des nouvelles.

    Sans plus de bavardages, on y va...

     

    La spirale du Domino - Une bouffée d'air

    Dans ma tête, cette histoire se passe à Colmar, la ville où j'habite. Mais en fait, je me rend compte que rien ne l'indique. La gare décrite n'est pas la même, et aucun détail ne permet au promeneur d'y reconnaître vraiment le lieu. Seul le quartier maraîcher où se termine l'histoire existe réellement. Ce quartier servira aussi, comme trait d'union, pour la nouvelle suivante.

    La spirale du Domino - Ellipse

    Là, les lieux sont à cheval entre ma vie strasbourgeoise et ma situation actuelle de colmarien. La maison où se déroule le larcin du héros existe dans le quartier des Maraîchers à Colmar. Vous pourriez y reconnaître, en vous promenant, son grand gazon et la petite butte où perche la maison.Je lui ai juste rajouté un rez-de-chaussé semi-enterré. La seconde partie de l'histoire est transposée dans une sorte de Paris en miniature avec la filature qui emprunte le périphérique. Puis on finit par revenir dans un lieu prépondérant dans mes histoire : une gare. Celle-ci pourrait être la Gare de Strasbourg durant les travaux interminables dans la galerie reliant le hall des départs à celui des arrivées.

    La spirale du Domino - épilogue

    Deux lieux dans cette nouvelle existe réellement. Outre le quartier des maraîchers que l'on croise au début et où on fait la connaissance d'un jogger, on le suit jusqu'à un parking dans la forêt qui est celui d'un club de Tennis près de Colmar. Une maison en ruine où se place notre enquêteur (Adrien Hortiz, suivez un peu !) pour assister à la scène macabre est toujours visible juste à côté. Durant la rédaction de cette nouvelle, il y avait même à proximité un vaste chantier où on bâtissait une nouvelle salle pour accueillir la fédération d'escrime. J'ai bien sûr utilisé ce chantier dans l'histoire...

    Pour terminer, je préciserai que la base nautique où Marie se débarrasse d'un corps encombrant est celle qui se nomme "Colmar-plage". Elle n'était pas encore achevée lors de la finalisation de ce recueil...

     

    Demain je décrypterai les lieux du Cercle d'Agréables Compagnies...

    Lire la suite